15 Mars 2020
Samedi 7 mars 2020
Mémorial national des marins morts pour la France
En fin d'article, vous pouvez accéder à l'intégralité
de la vidéo de la cérémonie.
Il y a cinquante ans, le 4 mars 1970, le sous-marin "Eurydice" sombrait corps et biens en mer Méditerranée, au large de Saint Tropez.
L'Eurydice était armé par 57 membres d'équipage, soit 7 officiers (dont un officier pakistanais, embarqué en stage), 19 officiers-mariniers et 31 quartiers-maîtres et matelots.
L'association Aux Marins, qui a en charge le développement et le rayonnement du Mémorial national des marins morts pour la France et l'association de sous-mariniers du Finistère "AGASM Minerve" se sont associées pour honorer la mémoire des marins de l'Eurydice, bénéficiant du soutien des autorités locales de l'état et des autorités maritimes.
LES PERSONNALITÉS PRÉSENTES
De gauche à droite : MM. Christian DAVANT, président d'AGASM FINISTÈRE - Bernard GOUEREC, maire de PLOUGONVELIN - Vice-amiral d'escadre Jean-Louis LOZIER, préfet maritime de l'Atlantique - M. Ivan BOUCHIER, sous-préfet de BREST - Ingénieur Général Hors Classe (2S) René STEPHAN, président de l'association Aux Marins.
MM. Robert JESTIN, adjoint, représentant le maire de BREST et Didier LE GAC, député.
CÉRÉMONIE PROTOCOLAIRE
C'est au son de la cornemuse jouée par un officier marinier, lui-même sous-marinier, que l'accompagnement musical a été assuré.
Afin d'éviter le confinement des personnes, la cérémonie, qui devait se tenir en deux parties, l'une en extérieur et l'autre dans la crypte des cérémonies du cénotaphe, s'est déroulée intégralement à l'air du grand large, sur l'esplanade du souvenir français, au pied de la stèle, face à la Mer d'Iroise.
Maître de cérémonie : René Richard - président délégué de l'association Aux Marins
Le piquet d'honneur était composé d'une délégation de l'Escadrille des sous marins nucléaires lanceurs d'engins.
L'assistance était en grande partie composée par :
- une délégation du Centre d'Instruction Naval BREST et de maistranciers ;
- des membres de l'Amicale AGASM Minerve ;
- des représentants d'associations patriotiques avec leurs porte drapeaux.
On notait également la présence de Pierre LÉAUSTIC, président d'honneur de l'association Aux Marins.
LE DÉPÔT DE GERBES AU PIED DE LA STÈLE
Le dépôt des gerbes de fleurs au pied de la stèle a été suivi de la minute de silence puis de l'hymne national.
LE SALUT AUX PORTE-DRAPEAUX
Barrière sanitaire oblige, on garde une certaine distance et on ne se serre plus la main. Le salut est plus solennel mais la convivialité reste d'actualité.
L'ALLOCUTION DE M. CHRISTIAN DAVANT,
PRÉSIDENT DE L'AGASM MINERVE
Souvenons –nous !
Nous avons, non sans regrets, été contraints d’annuler la célébration nationale du 7 mars : nous ne pouvions honorer nos amis disparus sans la présence des sous-mariniers d’aujourd’hui.
Elle sera reconduite, nous nous y engageons.
Les marins de l’Eurydice auxquels nous pensons aujourd’hui n’ont pas disparu en vain et nous leur serons à jamais reconnaissants : les leçons tirées des accidents ont en effet permis de recouvrer confiance et sérénité à bord de nos sous-marins.
Venu de mer d’Iroise, le vent qui, aujourd’hui, nous embrasse ranime le souvenir douloureux de l’équipage perdu en ce 4 mars 1970.
Il y a dix ans, les cendres d’un marin, débarqué peu de temps avant le tragique appareillage, étaient dispersées dans nos eaux bretonnes. Sa famille réalisait ainsi le vœu que l’officier marinier formulait de retrouver ses amis de l’Eurydice.
LE MOT D'ACCUEIL DE L'INGÉNIEUR
GÉNÉRAL DE L'ARMEMENT (2S)
RENÉ STEPHAN,
PRÉSIDENT DE L'ASSOCIATION AUX MARINS
"Bonjour à vous tous, ici présents aujourd’hui, je suis très heureux, de vous recevoir, au Mémorial National des Marins Morts pour la France.
Avec vous, familles, amis de l’amicale AGASM Minerve et avec les représentants des forces sous-marines, nous allons, ensemble, participer à l’hommage national rendu ce jour, en plusieurs points de notre pays, aux 57 marins du sous-marin EURYDICE perdu corps et biens le 4 mars 1970, il y a 50 ans.
Ici à la pointe Saint Mathieu, au pied de cette stèle, élevée en 1927 à l’initiative de l’amiral Guépratte, précurseur du devoir de mémoire envers les marins morts pour la France, a débuté cette cérémonie par un hommage militaire, qui sera suivi d’un hommage particulier aux marins du SM EURYDICE, après le ravivage de la flamme de la nation.
Nous pourrons nous rendre ensuite sur le chemin de mémoire des bateaux naufragés où le nom du sous-marin EURYDICE est inscrit sur une ‘’pierre levée’’ dressée face à la mer."
LE RAVIVAGE DE LA FLAMME DE LA NATION
Les autorités se sont rendues à l'intérieur du cénotaphe pour procéder au ravivage de la flamme de la nation.
Cette Flamme, allumée à l’Arc de Triomphe à Paris, est conservée symboliquement depuis 2008 au Mémorial national des marins morts pour la France.
Le vice-amiral d'escadre Jean-Louis Lozier, Préfet maritime de l'Atlantique, a ravivé la Flamme de la nation.
Puis, c'est en cortège, au son de la cornemuse et précédé de deux drapeaux du Souvenir Français, que les autorités ont accompagné la Flamme de la nation vers l'esplanade.
La flamme a été déposée sur la margelle de la stèle pour être visible de tous.
FIN DU VOLET PROTOCOLAIRE
Fin du volet protocolaire.
La garde militaire quitte le site de Saint Mathieu.
VOLET CULTUREL
LE SOUS-MARIN EURYDICE ET SON ÉQUIPAGE
par Georges Kevorkian,
membre de l’amicale AGASM Minerve
et de l'association Aux Marins,
ancien ingénieur de l’armement spécialiste des sous-marins.
"Le sous-marin Eurydice, construit par la DCAN de Cherbourg, mis en service en septembre 1964, était le quatrième bâtiment de la série des Daphné. Il était commandé, depuis le 29 septembre 1969, par le lieutenant de vaisseau Truchy de Lays, antérieurement officier en second de la Minerve entre 1965 et 1967.
Son premier grand carénage, durant 10 mois, a été réalisé par la DCAN de Toulon du 1er décembre 1966 au 1er octobre 1967.
J'ai participé à ses travaux d'entretien et à ceux lors de sa dernière courte indisponibilité, du 12 janvier au 8 février 1970, devant précéder son deuxième grand carénage fixé à partir du 1er avril 1970.
Durant ce premier trimestre de l'année 1970, l'Eurydice a connu une activité soutenue, principalement en mission dans la zone des Baléares.
Dans la nuit du 3 au 4 mars, l'Eurydice s'amarre à un coffre au large du cap Camarat devant Saint Tropez.
Le lendemain matin, entre 6H10 et 6H30, il est en contact avec la base aéronavale de Nimes Garons, en préparation à l'exercice CASEX AERO (Combined Anti-Submarine Exercice - soit un exercice de lutte anti-sous-marine).
L'avion de cette base arrive sur zone vers 7H00. Il remarque que l'Eurydice navigue à l'immersion périscopique avec ses aériens hissés (radio, radar ...) mais pas le tube d'air Schnorchel (point important dans les hypothèses de sa disparition).
L'exercice démarre à 7H12, étant entendu que l'Eurydice doit naviguer en plongée pendant 10 minutes pour une reprise de vue envisagée à 7H23.
L'avion constate l'absence de contact radio prévu à 7H30 et de liaisons radar et visuelle avec l'Eurydice ("il ne voit plus l'Eurydice !").
Il envoie, environ une heure plus tard, à sa base, un message à 8H55, tout en établissant la situation surface du moment dans la zone, en prenant des photos des cargos croisant sur les lieux.
La préfecture maritime de Toulon déclenche alors la procédure Submiss/subsunk relative à la recherche des sous-marins disparus.
De nombreux bâtiments sont dépêchés sur la zone de recherches, dès le 4 mars.
Des débris recueillis dont un prélèvement d'échantillon de nappe de gazole (qui s'avérera être, après examen, du gazole marine), sont identifiés, avec quasi-certitude, provenant de l'Eurydice.
Un signal sismique, soit une forte explosion suivie d'un choc, caractérisant une implosion d'une capacité de plusieurs centaines de m³, est enregistré le 4 mars à 7H28 par les stations de Provence du Laboratoire de Détection et de Géophysique dont le responsable, le Professeur Rocard, localisera l'origine de cette implosion, attribuée à la disparition de l'Eurydice, dans un carré de 4 nautiques de côté au large du cap Camarat.
Ainsi, à partir de la position connue du sous-marin peu après 7H00, de l'étendue de la zone où a été repéré le signal sismique, de la position des débris et de la distance susceptible d'être parcourue par l'Eurydice, il était possible de pointer avec précision la zone où le bâtiment se trouvait à 7H28, l'heure de sa disparition.
L'hypothèse d'un abordage par un navire de surface a été étudiée. Seul le cargo tunisien Tabarka a été suspecté. Des membres de la DCN et de la Marine Nationale ont examiné, dès le 4 mars, la coque de ce cargo échoué, sur demande des autorités françaises, dans un bassin du port de Marseille.
Les éraflures, bien que jugées récentes, courant du côté droit, sous la ligne de flottaison, n'ont pas été identifiées comme provenant d'une collision avec un autre bâtiment.
L'État français fit appel aux moyens de l'US Navy qui dépêcha le Mizar à Toulon le 10 mars.
Ainsi les premières photos des fragments de l'épave de l'Eurydice seront publiées dans la presse dès le 4 mai. Les photos les plus représentatives seront analysées ; elles ne permettront cependant pas de fournir quelques indications sur le déroulé du drame, compte tenu de la violence du choc de ces fragments sur le fond.
Une cérémonie à la mémoire des marins embarqués sur l'Eurydice a eu lieu le mardi 10 mars, sur la "Place d'Armes" de Toulon. Une messe anniversaire était célébrée en l'église Saint Louis des Invalides le 4 mars 1971.
Le 23 juillet 1971, Michel Debré, alors ministre de la Défense, effectuait une sortie en mer à bord du sous-marin Vénus pour rendre hommage aux sous-mariniers disparus.
La liste des disparus de l'Eurydice comprend au total 57 marins : soit 7 officiers (dont un officier pakistanais embarqué en stage), 19 officiers mariniers et 31 quartiers-maîtres et matelots.
Pour mémoire, rappelons, qu'en fin de matinée du 8 février 1968, le général de Gaulle, alors chef de l'État, embarquait sur le sous-marin Eurydice pour une plongée de 1H20, à des immersions de 40 à 50 mètres, au terme de la cérémonie militaire organisée à la base sous-marine de Missiessy à Toulon.
En conclusion, il apparaît que les disparitions de la Minerve et de l'Eurydice, toutes deux à l'occasion d'un exercice de lutte anti-sous-marine et peu avant 8H00 du matin, une heure critique de la relève de quart, ont des points dramatiques de similitude.
Je dois dire que nous avons passé, notamment dans ces années 1968 et 1970, des moments extrêmement difficiles, aussi bien à la base de l'escadrille qu'au chantier de réparations '"j'ai personnellement connu cette période dramatique. Bien entendu, je n'étais pas le seul").
Malheureusement, les tragédies de la Minerve et de l'Eurydice s'ajoutaient à celles des sous-marins également disparus en Méditerranée : l'ex-allemand U-2326 (1946) et l'ex-britannique Sibylle (1952).
Dans nos esprits, la perte de nos camarades restait ancrée en nous et le sera pour toujours."
Georges Kevorkian
CES DRAMATIQUES JOURS OÙ TOUT A BASCULÉ
Récit de Joël Hamel qui avait fait partie de l’équipage de l’EURYDICE
Texte lu par le CF(R) Hubert ROLLAND de RAVEL,
ancien commandant d’un sous-marin type « Daphnée ».
"Ces dramatiques jours où tout a basculé.
J’ai 18 ans, je suis fier et heureux d’être entré à l’École de Navigation Sous-Marine de Toulon. J’y suis encore en formation, quand le commandant de l’escadrille nous apprend qu’un sous-marin est porté disparu, il s’agit de l’Eurydice dont j’ai débarqué deux jours plus tôt.
Le choc que j’ai ressenti à cet instant est tel que j’ai dû rester quelques jours sans comprendre ; beaucoup de questions me taraudaient. Et puis, il faut faire avec, on n’y peut rien.
C’est comme ça, on se referme sur soi, on n’attend rien ; on fait ce que l’on doit faire, on se plonge dans son boulot pour tenir. Il faut continuer à s’occuper et s’accrocher pour ne pas sombrer.
Mes camarades étaient là à mes côtés, comme ils étaient là en donnant le meilleur d’eux-mêmes à bord.
La vie de sous-marinier se caractérise par un sérieux de tous les instants, par une implacable rigueur, et aussi par moments intenses de fête, tous ensemble, main dans la main.
J’ai gardé ces années au fond de moi, au plus intime pour cacher ma douleur, car on se sent seul face à de tels drames. On s’interdit d’en parler. Et pourtant, malgré tout, il faut savoir répondre : « Oui, ça va » !
Le temps a passé et ces années-là sont toujours en moi, enfouies si profond que les noms de mes compagnons disparus, leurs prénoms, leurs visages, se fondent en une silhouette qui a pour nom : Eurydice gravé pour toujours.
On ne naît pas sous-marinier, on le devient avec le temps. On ne perd pas le souvenir de la fraternité d’un équipage ; on reste à jamais lié à ces camarades des profondeurs : « Amis de l’Eurydice, vous ne me quittez pas ! ».
Joël Hamel
LA DOULEUR DES FAMILLES
Nicole, bénévole de l'association Aux Marins a évoqué la douleur des familles des marins
disparus, qui doivent trouver dans ce mémorial réconfort et soutien.
Elle a souhaité éclairer leur chemin, pour cela, elle a cité quelques vers du poète Paul Eluard :
Que la nuit n’est jamais complète
qu’il y aura toujours au bout du chagrin une fenêtre ouverte,
une fenêtre éclairée chez tous leurs amis
qu’il y aura toujours
pour les aider, pour les soutenir
un cœur généreux,
une main ouverte, des yeux attentifs.
HOMMAGE ET SOUVENIR
Avant de procéder au dévoilement du panneau portant le nom des 57 marins disparus du sous-marin Eurydice, Natacha, bénévole de l'association Aux Marins, a cité quelques vers extraits du chant de la mer "Les marins ne meurent pas" écrit par Freddie Breizirland' pour l'association Aux Marins.
Vous êtes dans nos cœurs gravés comme sillages
tracés sur les chenaux de notre liberté
Chers marins donnez-nous un peu de ce courage
qui soit pour nous le phare dans cette immensité
que ses rais soient des mots dans mes roses bruyères
des mots d’une valeur frappée sur grand pavois
pour habiller vos noms les broder de lumière
car les lueurs de l’âme ne se racontent pas.
DÉVOILEMENT DU PANNEAU MÉMORIEL
Le moment est venu de dévoiler le panneau, conçu par l'association Aux Marins et portant le nom des 56 marins français et de l'officier pakistanais.
Dévoilement effectué par le Préfet maritime de l'Atlantique, le président de l'amicale AGASM Finistère et le président de l'association Aux Marins.
Ce souvenir va être perpétué ici. La plaque commémorative
sera apposée sur l'un des murs de la terrasse du cénotaphe
LECTURE DES NOMS DES MARINS
DU SOUS-MARIN EURYDICE
Des membres de l'association AGASM Finistère et un élève maistrancier se sont succédé pour lire le nom des 57 marins du sous-marin Eurydice.
50 ans après le drame, ces marins disparus sont ainsi toujours présents dans les mémoires et leur souvenir accompagne le chemin de vie de ceux qui, comme eux, ont embrassé la carrière de sous-marinier.
Lors du passage des six intervenants, une cloche a retenti.
Il s'agit de la cloche de l'ex-aviso Commandant Drogou - offerte à l'association Aux Marins - qui, à chaque intervalle, a sonné une fois pour accompagner le "Souvenons-nous".
M. René LOPIN
Dans l'assistance, un monsieur, casquette de pêcheur vissée sur la tête, écoute attentivement les déclarations des différents orateurs et l'appel des noms des disparus. Il est, lui-même, personnellement concerné par le drame de l'Eurydice. En effet, le jour du naufrage, Il devait embarquer à bord du sous-marin. le destin en a décidé autrement.
Voici ce que nous a appris Rémi Page, président du Souvenir Français de Trébabu-Le Conquet :
"Ce monsieur, qui va avoir 84 ans, s'appelle René Lopin. Il est originaire du sud-Finistère. Il est pupille de la nation puisque son père a disparu avec le Pluton en septembre 1939 à Casablanca. Il habite Le Conquet depuis des années.
Entré à l'école des pupilles de la marine à 14 ans, il a réalisé toute sa carrière dans les sous-marins classiques. Il compte 22 000 heures de plongée.
René Lopin connaissait bien l'Eurydice car il avait participé à son armement en 1962. Lors du naufrage du sous-marin, l'officier pakistanais est resté à bord et lui a demandé de s'occuper des 7 stagiaires.
René, qui était 1er maître mecano en charge des machines et assurait également la formation des marins pakistanais, devait embarquer avec eux ce jour là."
La cérémonie sur l'esplanade du Souvenir Français est maintenant terminée.
MOMENT D'ÉCHANGES ENTRE LES PARTICIPANTS
Avant d'emprunter le chemin de mémoire, les personnes présentes se sont retrouvées pour évoquer quelques souvenirs communs dans les forces sous-marines.
LE CHEMIN DE MÉMOIRE
Situé à quelques centaines de mètres du Mémorial, le chemin de mémoire comprend quinze pierres levées - éléments en granit - face à la Mer d'Iroise.
Sur chacune de ces pierres levées est apposée une plaque qui porte les noms de bâtiments de marine de pêche, de marine marchande et de marine nationale qui ont disparu en mer en toutes circonstances.
C'est sur la pierre levée n°3 que se trouve le nom du sous-marin Eurydice parmi 15 noms de bâtiments de toutes catégories.
Les personnes qui l'ont souhaité se sont retrouvées, sans protocole, devant la pierre levée n° 3 pour un dernier hommage aux marins de l'Eurydice et à tous les marins disparus.
Le président de l'association Aux Marins, qui a présenté le chemin de mémoire, a rappelé que lorsque l'on honore la mémoire des marins disparus, il faut également se rappeler qu'il y avait aussi des bateaux. C'est le rôle, qui se veut pédagogique, du chemin de mémoire.
Il a ensuite invité quelques personnes à déposer des fleurs des champs au pied de la pierre levée.
Le vice-amiral d'escadre Jean-Louis Lozier, préfet maritime de l'Atlantique et Natacha, bénévole de l'association Aux Marins.
MM. Christian Davant et Joël Hamel d'ALGASM.
Le dépôt de fleurs des champs a été suivi d'un moment de recueillement.
FIN DE LA CÉRÉMONIE
À l'issue de la cérémonie, les gerbes de fleurs, qui avaient été déposées au pied de la stèle sur l'esplanade du Souvenir Français, ont été descendues dans la crypte des cérémonies du cénotaphe.
PRESSE
TOUTES LES PHOTOGRAPHIES
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VIDÉO
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