IL Y A 110 ans, LE TORPILLAGE DU "Léon-Gambetta"

Dans la nuit du 26 au 27 avril 1915, le croiseur cuirassé « Léon-Gambetta » disparaissait au fond de  l’Adriatique, fracturé par deux torpilles autrichiennes.

684 marins y laisseront la vie.

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez lire un article très complet écrit par Denise Bourven, bénévole de l'association "Aux Marins", sur cette tragédie.

Un siècle plus tard, le dimanche 26 avril 2015, l’Association Nationale des Marins d’Italie (ANMI) consacrait une émouvante journée d’hommage aux 624 disparus et aux 60 victimes enterrées au cimetière de Castrignano del Capo.

A ce premier hommage officiel, organisé par Luciano Panzera, de l’Anmi-Castrigano-Leuca participaient Anna Maria Rosafio, maire de Castrigano, et plusieurs de ses collègues, Patricia Adam, Présidente de la commission défense de l’Assemblée nationale, Jean Luc Bleunven, député du Finistère, des représentants des marines française et italienne, des délégations de l’ANMI, des familles de victimes, Denise Bourven, représentant l’association « Aux marins », de nombreux habitants de la commune. 

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez lire un article sur l'hommage rendu aux 684 marins disparus à bord du Léon Gambetta (avec sa traduction en italien).

Dimanche matin 27 avril 2025, une délégation de l’ANMI constituée d’Andrea Pirelli, Luciano Panzera, et Rosario Scappaviva, a déposé une gerbe en notre nom à l’intérieur de la chapelle « aux héros français », érigée à l’intérieur du cimetière de Castrignano, et où reposent encore un certain nombre de marins.

En italien, se rappeler se dit « ricordarsi », verbe qui contient cuore, coeur. Se rappeler, c’est donc garder dans son coeur.

C’est ce qu’a fait l’ ANMI en publiant à l’intention de ses membres un rappel du drame, exemple qui a été suivi par plusieurs associations salentines.

Que les nombreuses familles de victimes qui nous lisent sachent que nous n’oublierons pas.